La cigarette électronique est un produit relativement nouveau sur le marché français, et sa place au sein de celui-ci reste à déterminer. Il existe de nombreuses opinions différentes sur le sujet, certains estimant qu’elle doit être traitée de la même manière que les cigarettes de tabac et d’autres pensant qu’elle doit être promue comme un moyen d’aider les gens à arrêter de fumer.

Un marché libre

Cependant, à l’heure actuelle en France, la cigarette électronique n’est pas traitée de la même manière que les cigarettes de tabac. En fait, il n’existe actuellement aucune réglementation régissant la vente ou l’utilisation des cigarettes électroniques en France. Cela signifie que tout le monde peut acheter et utiliser une cigarette électronique sans aucune conséquence juridique.

Cette absence de réglementation a entraîné une certaine confusion sur le marché, car la classification de la cigarette électronique n’est pas claire. Certains pensent qu’elle devrait être traitée comme un produit du tabac et réglementée de la même manière, tandis que d’autres pensent qu’elle devrait être promue comme un moyen d’aider les gens à arrêter de fumer.

Un marché qui a explosé durant les 10 dernières années

Inventée en 2007, l’e-cigarette est apparue sur le marché français en 2010 et a rapidement séduit de nombreux fumeurs à la recherche d’une solution non tabagique pour arrêter de fumer.

Le vaporisateur personnel a réussi à convaincre de nombreux consommateurs que la cigarette électronique est une alternative sûre et efficace au tabagisme : les dernières études statistiques estiment que plus de 1,6 million de fumeurs ont arrêté de fumer grâce à l’e-cigarette, tandis que près de 1,3 million d’autres ont réduit leur consommation de tabac via l’ecig. Au total, la France compterait environ 3 millions de fumeurs de cigarette électronique.

La France : 3ème marché mondial de la cigarette electronique

La france compte plus de 3 millions de vapoteurs réguliers avec ses 3.000 boutiques et sa forte croissance depuis plusieurs années, la France représente ainsi le troisième marché mondial de l’ecig, après les Etats-Unis et le Royaume-Uni.